Je quitte ma colonie de volontaires avec un léger pincement, puis la route encore, une nuit d'hôtel, le bateau, et le passé se désagrège à nouveau, comme les restes d'un rêve au fil des heures, et à midi, il ne reste que quelques images éclaires sans lien les unes avec les autres, qui ne m'émeuvent plus...
Parfois, ce sont même de mes rêves qu'émergent les paysages et les émotions les plus entêtants. Je rêve d'un espace connu, un petit-déjeuner bruyant dans notre cuisine de la rue parc, et je me débats pendant des heures et des heures ensuite pour accepter la foret tropicale, et la mer, et les silhouettes inconnues.
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