vendredi 30 janvier 2009

L'archipel des îles rouges

Ensemble d’îles peu explorées et non cartographiées à l’Est d’Atlantis et au Nord d’Iltuzac et faisant l’objet d’affrontements réguliers entre Atlantes et Rakiis. Les multiples tentatives de colonisation, notamment humaines, ont toutes échoué. La présence de puissances démoniaques dans cette région n’est pas à exclure...

samedi 24 janvier 2009

Imaginaire d'un voyage

Le 5 fevrier, ce sera du rire, quelques verres, Ti-punch parce que le vin est dégueulasse, un, deux, trois, des toasts, au voyage, quelques mises en garde, conseils, quelques mots tendres, des gestes, un lendemain silencieux, retenu, de l'angoisse sûrement, qu'est-ce qui m'a pris d'entreprendre un projet pareil? toute seule? Une nuit blanche, c'est sûr, regarder l'autre qui ne nous accompagnera pas, qui ne dort pas lui non plus, et puis déjà l'aéroport, vérifier pour la centieme fois les billets, passeport, adresses, carnets, lotion contre les moustiques, adresse, passeport, billets, heure, l'avion me rend aussi docile qu'un enfant, je suivrai les ordres, papiers, qu'est-ce que je fous là?, un au revoir qui s'étale sur des heures, des larmes peut-être, surement apres, toute seule dans la salle d'embarquement, battements de coeur, respirer, ça ne sert à rien, revenir au présent, à cette salle, les gens autour, laisser le passé s'égrener, ne pas anticiper, où dormir, bus ou taxi, on pensera aux autres voyages plutôt, à sa vie, aux choix, aux espoirs sur lesquels se fondent ce projet, aux personnages qui s'esquissent dans l'ombre, à ne pas avoir peur, qu'on est rien, ou rien d'individuel, relié au tout comme ils disent et que je ne les écoute que lorsque le moteur de l'avion me broie le coeur, je vais mourir, oui, mais c'est pas grave, combat contre une phobie qui ne veut pas disparaitre, 17 heures, on arrive, après une escale a Toronto, a l'aéroport d'Aruba. Sortir la dernière. J'ai trois mois devant moi. Se laisser guider par le flot humain jusqu'aux bagages. Espérer que son sac de survie a suivi. Le trouver. Douanes en anglais ça y est, le début du voyage. On expliquera qu'on est touriste, où on va dormir, quand on repart. On sort, chaleur, bruit, la nuit bientôt va tomber. Chercher un distributeur, besoin d'argent local. Si j'en trouve, je prends le bus. Sinon mes dollars US me serviront à payer le taxi jusqu'à l'hotel. L'hotel justement. Loin de tout. Coin glauque. Vide. Peut-être pas. Dimanche, je me réveille, tôt. Le coeur serré. Le premier jour, je ne vais pas savoir ce que je fous là. J'aurai peur. Des regards. Des rues. De mes choix. J'irai à la plage. Pas longtemps. Le soleil va me tuer. Toucher l'eau. Manger un je-ne-sais quoi à emporter. Boire un coke dans un café, sûrement de touristes. Je rentre tôt. Fatiguée. Me couche. Me réveille. Tôt. Pars visiter la ville. Musées, rue piétonne, quais. Une bonne petite touriste bien sage qui fait ce que le guide lui recommande. Normal, ne pas être dure avec soi, laisser la confiance chercher son terrain. Tatonner. Mardi, plage. On se sent mieux déjà, sauf si le soleil a profité d'un moment d'innatention la veille. Sauf si une mauvaise rencontre a miné le terrain. Les gens sont souriants. Moi aussi. Je lis un bouquin d'enseignement zen. je fais mon yoga chaque matin. Mercredi, à peine le temps de parler aux gens, je repars a l'aeroport, en bus évidemment. Tôt le matin pour échapper à la chaleur. Enregistrement des bagages. Air conditionné, echarpe autour du cou, petit avion, une heure de vol, paysage incroyable vu d'en haut, atterrissage haut en couleur, et je suis à Curacao, comme l'alcool dont je me priverai surement pas même si l'écorce d'orange... Une auberge de jeunesse dans Otrabanda ("l'autre coté" en Papiamento). Quartier populaire, local, quelques junkis, des dealers, une architecture hollandaise, des blancs, des noirs, des indiens, qui ne se mélangent pas entre eux? Le lendemain, une rencontre avec Gaetan peut-être, Couchsurfer contacté sur le net, et français d'origine, peut-être avec cette femme qui vient juste de me contacter mais qui ne m'a pas donné assez de références sur elle pour que je la rejoigne en toute confiance... Selon l'humeur, rester 2 jours ou 4, observer, réserver son vol pour Grenada et un hotel pour la premiere nuit... Aéroport encore, bagages enregistrés, cette fois, ça va durer toute la journée, avec une escale à Trinidad, douane, que j'ai choisi de ne pas voir. Un bon moment pour observer, les aéroports, les gens. et puis Grenada, douane encore, recherche du sac sur le tapis, ça y est, petite île paradisiaque, je voudrais en faire le tour, mais aurais-je le temps? Le 19, je suis à Carriacou, plus petite encore. Puis Union Islands, et Béquia, en passant par Mayreau, la Petite Martinique, Tobbaco Cayes pour la journée, ça va être incroyable toutes ces petites îles, leur différence, de les traverser de long en large à pied, le bateau continuellement, des douanes, qui tracent un territoire qui n'a rien à voir avec les frontières géographiques, des cafés sur le port, quelques nausées, des rencontres, là c'est sûr. Le sac à dos est de moins en moins lourd. Parce qu'il se vide, mais aussi parce que le corps se renforce, s'habitue à la chaleur, au poids. L'air de la mer, baignades quotidiennes, écriture sur les carnets, sur l'ordi, lire, lire, lire, écouter... St-Vincent, c'est le 2 mars. Étape importante, il faudra prévenir Elvis quelques jours à l'avance de mon heure d'arrivée au port, une camionette me prendra je l'espère, m'emmènera au centre d'hebergement de l'ONG. Pour une semaine. Dans les terres. Avec des gens qui viennent du monde entier. Et un Françcais parait-il. Du trekking est prévu. Elvis me montre quelques trucs. Le village le plus proche. Les bus. La chambre n'a pas de fenetres. On partage 4 toilettes à 60. Je cherche une essence qui puisse résumer le monde de la coopération internationale... Tous les matins, j'écris. Le soir, c'est bouffe populaire, et quelques verres à l'abri des moustiques malgré notre besoin d'air, des discussions que je suis de loin car je ne participe pas directement à la formation donnée ici. Puis, c'est dimanche, on replie les bagages, putain une semaine sans bouger, c'était bon, faire une bonne nuit parce qu'il faudra surement marcher jusqu'au village avec le sac demain, trouver un bus, s'il passe. Arriver à Kingstown, le bruit, les embouteillages, la pollution, trouver le bus pour partir dans l'est de l'ile rejoindre une autre CS qui tient un hotel près de la mer. Détente, plage, marches. Le 12, on repart pour Kingstown. L'aeroport cette fois. Il n'y a pas de bateaux entre St-Vincent et Ste-Lucie. Retrouvailles avec la LIAT (Air Caraibes) Re-re-re enregistrement de bagages. re-re-re attente et observation des gens dans l'aéroport. Où vont-ils? Font-ils des voyages fréquents entre iles? Et à chaque fois, douane, passeport, adresse d'un hotel, date de départ, nouvelle monnaie, peut-être Michael, autre CS, viendra-t-il me chercher. Peut-être pas. Irais-je chez lui? Je crois. A moins que... On arrive. Présentations. Gène qui devrait vite céder. Ou pas. Recit du voyage. Qu'est-ce que tu veux faire ici? Liste de choses à voir. Plages du sud. Volcan. Montagne. Pas de voiture. Des bus. Si j'ai confiance, je laisserai mes affaires là pour partir quelques jours dans le nord. Sinon... Ce sera bref Ste-Lucie, à peine une semaine, car il reste encore la Martinique, Dominique et la Guadeloupe, avec ses iles autour, et juste un mois avant d'arriver à Cuba. Passage encore flou. Il y aura cette amie d'amie qui m'accueillera à Fort-de-France, des promenades matinales dans un marché engorgé, beaucoup de bruits et du monde partout qui me bousculera après ce mois passé dans les Grenadines. Mais on y parlera français (et créole) et ce sera bon de ne plus faire d'effort. Vraiment bon. Peut-être sacrifierais-je la Dominique pour pouvoir faire le tour des deux iles francaises. Peut-être la Martinique me rejettera au premier coup d'oeil. Peut-être arriverais-je en Guadeloupe juste la veille de mon vol pour Cuba, fixé d'avances au samedi 11 avril depuis l'aeroport de Pointe-à-Pitre. À moins que Castro soit mort, que l'ile s'embrase, que la Guadeloupe soit à sang... Sinon, aeroport de Pointe a pitre. Attente, enregistrement, attente encore. Vol de 4 heures quand-même. Air caraibes toujours. A l'arrivée, une carte de touriste a montrer, passeport, douane. Plus de francais, plus d'anglais. Va falloir se démerder avec ses quelques mots d'espagnol appris tant bien que mal les jours de paresse ou pendant les heures d'attente dans des aéroports justement... Expliquer que je suis une touriste, vider ses bagages, justifier les médicaments, les ordonnances qui sont écrites en francais, sortir la carte de la Casa particular... Et là, peut-être, y retrouver un peu de la vie d'ici. Perdre sa solitude, avec l'être aimé qui passe par là voir comment ça se vit un cinquentenaire de révolution castriste, me voir moi, après presque trois mois de séparation, et 14 îles... Il y aura des émotions, des récits, l'impression de ne pas être comprise, que tout ça est perdu en moi, impossible à partager, des ajustements, mais le bonheur d'en être arrivée là, seule, et de le retrouver, enfin, et d'envisager l'avenir totalement autrement. Il faudra se séparer encore une fois, quelques jours, c'est rien. Mais là, il y en aura des larmes, trop c 'est trop, et puis on pleurera d'avances de la séparation prochaine d'avec ces îles, cette vie au présent, cette solitude... La Havane, aéroport, douanes, quelques souvenirs a déclarer, une bouteille de rhum... Enregistrement des bagages, une familiarité qui me fera sourire, l'attente, l'avion, énorme, Air Canada, Waoua, peut-être le calme, la peur vaincue, du moteur et des ailes de métal, 4 heures et quelques, une escale à Toronto qui n'en pourra plus de s'éterniser tant on a hate de poser son sac dans le salon. De prendre une douche. De mettre autre chose sur le dos que les 5 T-shirt qu'on trimballe depuis 3 mois. De voir les têtes amies qu'on aura l'impression de ne jamais avoir quittées après quelques jours. De retrouver son amoureux.

C'est tout ce que je peux imaginer de mon voyage à deux semaines du départ...
Je l'ai écris d'une traite, je ne corrige pas, le relirais au retour.

Les îles rouges

Je ressens toujours le même débordement d'émotion devant les gens qui se révoltent... Dans ce documentaire dont je viens de parler... Tous les rassemblements spontanés... Toutes les greves... Moments rares où on est en masse à lâcher notre confort et nos petits interets particuliers pour se battre ensemble. Surtout moments tellement rares où on se lève parce qu'on y croit!

C'est sûrement ce qui a manqué à toutes ces greves étudiantes d'ici. La force de l'espoir... Ils le disaient, et ça me jetait des rides à la figure de voir ces enfants tout ecrasés par la mesure, la raison, le renoncement, que ça ne servait à rien, qu'on perdait du temps, queça ne marcherait pas, alors pourquoi perdre sa session... C'était très très triste et je transformais cette tristesse en colère...

Depuis 5 jours, la Guadeloupe est en greve générale contre "la vie chère". 115 stations-service sont fermées, plusieurs manifestations ont eu lieu, une vendredi à Pointe-à-Pitre qui a fait fermer des commerces, une aujourd'hui d'où émanait d'apres Libé un chant d'indépendance... "La Gwadloup sé tan nou, la Gwadloup a pa ta yo: yo péké fè sa yo vlé an péyi an-nou" (La Guadeloupe nous appartient, elle ne leur appartient pas: ils ne feront pas ce qu'ils veulent dans notre pays). Je glane au passage des commentaires racistes sur le site du quotidien français, qu'ils sont assistés, qu'ils ne s'en sortiraient pas sans la métropole, qu'on n'a qu'à leur donner leur indépendance, puisqu'ils sont incapables de s'en sortir seuls, les laisser finir comme Haïti... Toujours les mêmes tristes mots, mais peu importe, puisque les gestes sont plus forts...

A Reijkavik, des milliers d'Islandais manifestent depuis mardi pour demander la démission du pouvoir. Chants, casseroles et instruments de musique bruyants. Oeufs et fromages blancs comme arme contre les boucliers armés. L'opposition sort du Parlement et se mêle à la foule. Les lyceens s'en mèlent le mercredi. Le bureau du premier minitre est peint en rouge, des feux réchauffent les manifestants, les gaz lacrimaux sèment le doute, le gouvernement reste silencieux.

Dans la petite île de Lampedusa (Italie), les immigrants clandestins manifestent contre la mise en place du Centre d'identification et d'expulsion. Contre leurs conditions de vie dans le centre de détention aussi.

Il y a une révolte qui vient des îles.

Dans la salle de projection, quand le générique de fin avait mis fin à ces images de resistance, la salle entière avait applaudi. Et ne s'arretait plus, et s'était levée, moi la première, pour remercier la réalisatrice, et tous ces gens qui ne nous voyaient pas les regarder, et qui nous avaient arraché des larmes, et nous insufflaient du courage. C'est vrai, j'étais pleine de courage en sortant de cette salle, et je me demandais comment écrire un livre qui transmette cette énergie, soudainement c'était évident... La réalisatrice avait répondu aux questions. Elle était fade, ses réponses egratignaient mon film, celui que j'avais vu et qui n'avait rien à voir avec ce qu'elle tentait de résumer, d'expliquer. La pauvre... En l'écoutant je me disais que ce film lui échappait completement, qu'elle n'avait été qu'un fil, la force de ces gens-là cognait dans toutes les têtes... elle "voulait faire un film sur l'art" répétait-elle... Elle avait l'air de ne pas comprendre. L'arme qu'elle avait entre les mains. Jamais vu des Quebecois se lever avec une telle ferveur... Ils ne pouvaient plus s'arreter...

[Photo de Cristopher Cichoki: http://organicabstraction.com/]

"La peur ne peut se passer de l'espoir et l'espoir de la peur" Spinoza

Obama est en train de changer le monde... On s'extasie sur des gestes enfin osés, petits gestes sans-cesse remis en cause, tout petits, mais dieu qu'il faut être fort pour les mettre en oeuvre à l'échelle de ce pays! Je décortique ses gestes, tics, sourire à sa femme, fière, simple. On dirait qu'ils ne jouent pas eux. On dirait qu'ils sonnent vrai. Faut les comparer au couple français pour bien comprendre l'espoir de cette phrase. Eux aussi veulent changer le monde, avec une main dans les cheveux quand on se dit choqué de la misère dans le monde et des mots qui tranchent le beurre en deux, bien nettement, les bons, ceux qui bossent, qui ramènent la tune, qui obéïssent aux règles - blague sur le plaisir bien commun de la paresse, "même moi et tralala", rire, regard à la caméra, retour à un ton autoritaire, avec la carotte en douceur, "ceux qui bosseront, ah oui, ceux, là, je vous promets, retralala... - et donc les mauvais, chomeurs longue durée, assistés, clandestins, ceux qui envoient des médocs au pays sur le dos des contribuables, ceux qui ne sont pas prets à, ceux qui se lèvent pas tôt... toujours le même discours qui divise ceux d'en bas et fait oublier l'absence de sanction prise envers les gens d'en haut...

Celui-ci va-t-il nous faire avaler des couleuvres comme certains le disent? On est tellement habitué à l'arnaque que l'espoir, non, non, on n'ose pas. Il ne sd'agit même pas de croire qu'il va changer le monde, mais juste d'honneteté... Oser croire que ce mec est honnete... Même s'il se plante... Ça serait une sacré révolution...

Castro, qu'on croyait mort, aurait dit d'Obama à la présidente argentine: "C'est un homme sincère qui croit absolument tout ce qu'il dit. Il a de très bonnes idées, espérons qu'il pourra faire ce qu'il prétend, et qu'on le laissera faire." L'anniversaire de la révolution coincidera-t-il avec la fin de l'embargo? Y serais-je à ce moment-là? L'élection d'un seul homme peut-il avoir un tel impact sur le monde?

Depuis le début de mon mémoire, reviennent certains thèmes qui s'opposent, se confrontent, que je ne parviens pas à rassembler en un projet. L'espoir, qui était le thème de mon premier projet. La globalisation et la mobilité sur lesquels ont reposé mon dépot de projet. La peur et l'obsession sécuritaire actuelle. Le rapport à l'autre.

Dans son discours d'investiture, Obama a déclaré entre deux phrases que le peuple américain avait choisi l'espoir plutôt que la peur...

Me reviennent quelques images de ce beau documentaire sur l'Argentine effondrée et l'alliance spontanée du peuple et des artistes pour se réapproprier leur vie... Les arts de la resistance...

C'est cela qui revient... Obsession qui ne me lâche pas... Mettre en scène des révolutionnaires qui agissent pas l'humour, par l'art... En dehors de la politique... Réussir là où Cortazar a raté en somme...

Pourquoi les îles? La raison est tellement simple...

vendredi 23 janvier 2009

Une esquisse volée


Montreal et Laval sont deux iles gigognes

"Nous pouvons également examiner les aménagements riverains car Montréal et Laval sont deux îles gigognes ou encaissées l’une dans l’autre"
http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=GES_104_0493

jeudi 15 janvier 2009

Gardien d'iles pour 150 000 dollars

AUSTRALIE
Gardien d'île paradisiaque, le "meilleur job au monde"
NOUVELOBS.COM 13.01.2009 10:41
30 réactions
Un Etat australien propose le "meilleur job au monde" : flâner pendant six mois sur une île tropicale pour un salaire des plus alléchants.

Le job de rêve sur www.islandfreejob.com (DR) Flâner pendant six mois sur une île tropicale pour un salaire des plus alléchants? C'est le "meilleur job au monde" que propose un Etat australien dans le cadre d'une campagne de promotion touristique.Hormis son salaire de 150.000 dollars australiens (soit un peu plus de 75.000 euros), le lauréat bénéficiera aussi d'un billet d'avion depuis son domicile jusqu'à l'île de Hamilton, sur la Grande barrière de corail, a indiqué mardi 13 janvier le gouvernement de l'Etat du Queensland (est).En échange, "le gardien de l'île" aura pour mission de se balader sur les plages de sable blanc, explorer les fonds sous-marins, effectuer quelques "menus travaux" et alimenter chaque semaine un blog avec photos et vidéos.

Villa trois chambres, golf
L'heureux élu, qui sera logé dans une villa de trois chambres avec piscine et golf, doit être bon nageur, excellent communicant et capable de lire et écrire en anglais."Il faudra aussi de temps en temps parler aux médias de ce qui se passe sur l'île. Les candidats ne doivent donc pas être trop timides, ils doivent aimer la mer, le soleil, les activités de plein air", a déclaré le Premier ministre par intérim du Queensland, Paul Lucas, qualifiant cette offre "de meilleur job au monde".
www.islandreefjob.comIl a également expliqué que cette initiative s'inscrivait dans le cadre d'une campagne destinée à préserver l'industrie touristique du Queensland, qui pèse 18 milliards de dollars, pendant la crise économique actuelle.

Les candidatures, valables depuis tous les pays du monde sur le site http://www.islandreefjob.com/#/about-the-islands/photos, sont ouvertes jusqu'au 22 février. Début mai, une sélection finale aura lieu sur l'île d'Hamilton avec onze candidats. Le gagnant se "mettra au travail" à partir du 1er juin.

Des iles flottantes pour nous sauver

Prévues pour 2100, les Lilypad crées par l'architecte Vincent Callebaut devraient pouvoir sauver les millions de personnes qui se retrouveront privées de territoire à cause de la montée des eaux (20 à 90 cm).

Il s'agit d'îlots artificiels, en forme de nénuphars géants. Ces villes "écologiques", flotteront sur la mer et pourront accueillir 50.000 habitants chacune.Aucune émission de gaz à effets de serre (grâce au recouvrement de la structure en dioxyde de titanium), alliances des énergies solaires, éoliennes, biomasse et marémotrices... Un lagon central fera office d’incubateur à la récupération des eaux de pluie, trois marinas et trois montagnes seront dédiées au travail, au commerce et aux loisirs.
Je me demande s'il a réfléchi à l'effet de l'entassement et du huis clos. Si quelque chose comme le Radeau de la Meduse peut arriver, version 21e siècle, donc gigantissime. Il va y avoir de la forte densité de population là-dedans. Quand on voit ce que peut donner une cité avec ses tours fermées sur des espaces intérieurs, je m'inquiète de l'avenir des lyliputiens. À moins qu'elles deveniennet des residences secondaires pour les lassés de Dubai.

Vincent Callebaut (son site internet) a presque pensé à tout.

dimanche 11 janvier 2009

Itinéraire final

Fevrier: Aruba, Curacao, Grenada, les îles Grenadines (Carriacou, Union Island, Moustique, Mayreau, Tobbaco Cayes, Bequia)
Mars: St Vincent, ste Lucie, Martinique, Dominique
Avril: Guadeloupe, Montserrat, Cuba




samedi 3 janvier 2009

Savanes de Joel des Rosiers

"[...] j'ai utilisé dans mon dernier recueil, Savanes, une métaphore scientifique, celle du chaos, théorie de l'ordre, du désordre et des systèmes instables. En effet, l'archipel des Antilles épouse l'ordre géographique d'îles dont la superficie décroît régulièrement de Cuba à la Grenade. J'eus la vision d'une formidable redondance, chaque île n'étant que la répétition d'une autre. Le désordre s'était introduit dans l'archipel par la violence coloniale, par la sexualité qui déborde cette violence, par l'infinie variété de la couleur de la peau qui en résulte. J'ai rêvé mes livres, et en particulier Savanes, comme une traversée des origines. Il ne s'agit pas de la reconstitution d'un passé révolu mais bien d'une mémoire, c'est-à-dire d'un consentement au présent, par le biais d'un travail de la langue."
p. 188