Pas de risque pris. jamais. dans le monde universitaire. des oeuvres qui ne dérangent personne et parlent du prime time avec les mêmes mots. un roman sur le 11 septembre. Beigebeder bis, et elle ose affirmer qu'il avait des qualités littéraires. il y a de la bourse là-dessous. mais ils se rassurent en créant de petits groupes de création. quand on fait tous les mêmes gribouillages, tout le monde applaudit. et même si l'on s'en moque méchamment au dîner, on ne parlera pas, sait on jamais que les critiques permettent à l'autre de s'améliorer.
A l'université, on vous pousse à produire, du texte, des mots, aussi médiocres soient-ils, il faut des lignes. un amoncellement de lignes. ça et la starisation générale, tout le monde a son mot à dire. mais comme dirait Dérida, les idées sont rares. ils sont combien à ouvrir la bouche pour une idée... la nécessité de dire devrait être le seul moteur de l'écriture. c'est mon éthique en tout cas. pas de verbillage. pas de mots dictés par l'égo. ou alors un gaspillage de mots, donc une gratuité, au lieu de cet excés commercial posé sur le papier dans un but indirect, non d'être lu, mais de recevoir une reconnaissance d'estime ou financière de ses paires. quitter l'université. au plus sacramment comme on dit.
2 commentaires:
Tu prendras bientôt le large, vers une mer de turquoise et ces considérations seront peut-être apaisées.
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