Après une dizaine d’heures de vol et de déambulations dans des couloirs d’aéroports, on arrive enfin. Un tampon sur le passeport, le premier, le sac réveillé de sa sieste sur le tapis roulant. Il fait chaud mais on ne prend pas la peine de le remarquer. En fait, j'ai la tête emmélée, mais mon corps est déjà là lui, complètement à l’aise avec son environnement. Comme si la neige, le froid, le squelette empaqueté sous des couches de vêtements n’avaient jamais existé.
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