Quand une île est trop petite, on y est à l'étroit comme dans le janvier de Montréal. On marche dans les deux rues qui constituent la ville. Chaque fois que l'on s'arrête, on se fait piéger par les dizaines de curieux qui veulent voir et toucher l'étrangère. On se sent plus seule encore que dans les grandes capitales européennes où personne ne prend jamais le temps d'attester de votre existence. C'est une autre forme de solitude. Plutôt de l'isolement... "Solitude c'est famille liberté. Isolement, c'est manger pour serpents..."
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