J'enfonce dans mon sac à dos les dix livres que j'ai laborieusement choisis parmi l'abondance des livres alignés dans les couloirs de la bibliothèque. Mes yeux pétillent. Je repense aux étagères sobres des librairies de La Havane.
Dehors, les rues trop grandes m'intimident. Les citadins s'arment de grosses cylindrées pour les affronter à armes égales. Devant l'arrêt de bus, les voyageurs mettent un mètre de rien entre eux. Pour préserver leur bulle d'intimité. On est opulent même avec le vide. Et tous un peu autistes. Personne n'élève la voix. Personne ne se regarde. Les portes sont fermées. La vraie vie se déroule derrière.
Dehors, les rues trop grandes m'intimident. Les citadins s'arment de grosses cylindrées pour les affronter à armes égales. Devant l'arrêt de bus, les voyageurs mettent un mètre de rien entre eux. Pour préserver leur bulle d'intimité. On est opulent même avec le vide. Et tous un peu autistes. Personne n'élève la voix. Personne ne se regarde. Les portes sont fermées. La vraie vie se déroule derrière.
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