mardi 22 septembre 2009

Pour ne pas mourir

C’est un véritable cri d’alarme qu’ont lancé aujourd’hui l’Alliance des Petits Etats insulaires (APEI/AOSIS) à la veille du début du sommet sur les changements climatiques de l’Assemblée générale des Nations-Unies. Dans une déclaration commune, ils affirment que leur survie ne tient qu’à un fil. Si la température augmente de plus d’1,5 degrés, ils seront anéantis par la montée des eaux, des tornades meurtrières ou des tsunamis ravageurs.

Pour comprendre le cri d’urgence de ces pays, il faut rappeler qu’en juillet, les pays du G8 (dont le Canada fait partie) s’étaient engagés à ce que la température mondiale n’excède pas 2 degrés sous peine qu’une catastrophe climatique ne survienne. Pour cette alliance des petits Etats insulaires, c’est déjà 0,5 degrés de trop.

Cette alliance réunit 42 micro-îles, des Etats insulaires, éparpillés sur toutes les mers du globe, dont la survie dépend aujourd’hui précisément de la bonne volonté (et surtout de l’action) de la communauté internationale en matière de climat.

Les pays de l’APEI/AOSIS demandent une réduction de 45% des émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés en 2020 (sous le niveau de 1990) et de 85% d’ici 2050.

Des demandes très similaires à celle de Greenpeace qui appelle à une réduction d’au moins 40% d’ici 2020 pour les pays industrialisés et de 80% d’ici 2050, toujours sous le niveau de 1990.

On le redit, le Canada en est très, très loin, notamment en raison du développement galopant des sables bitumineux dans la province de l’Alberta. Le rapport d’Andrew Nikiforuk, ce journaliste canadien, mandaté par Greenpeace pour l’écrire, y décrit les dégâts causés par l’industrie pétrolière sur la forêt boréale, les communautés autochtones et les conséquences désastreuses sur l’équilibre du climat mondial.

Source:http://blogues.greenpeace.ca/

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