Ce qu’il se passe jour après jour, ce n’est pas l’apprentissage des bons reflexes, le réconfort après l’incertitude des débuts. Ce qui se passe, c’est plutôt le renoncement à cette image du bourlingueur qui erre d'un pays à l'autre, et dort dans la rue et n'a que son sac pour compagnie... Il y a un terrible besoin de stabilité chez moi, pas dans ma tête, mais mon corps ne réclame que ça. Et je suis en train d’y céder, accepter que l’inconfort et la solitude auront raison de moi, raccourciront le voyage prévu, en espérant qu’ils n’y mettent pas une fin trop précipitée.
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