Dans les librairies, il n'y a que Jose Marti et Alejo Carpenter, et tous les livres de propagande sur la révolution castriste, quelques manuels contre le capitalisme, d'autres sur la communauté noire des Caraïbes. Côté international, du classique, empoussiéré, Victor Hugo, Gabriel Garcia Marquez quand-même... Dans le Musée des beaux arts, côté international, tout s'est arrété au 19e siècle. Du côté cubain, je craque pour quelques toiles, mais il faut bien l'avouer, pas de dissidence. Heureusement, pour le touriste désireux de voir Castro comme un saint, on peut oublier toute cette histoire de censure: depuis quelques jours, au Musée de beaux-arts de La Havane, la biennale expose des oeuvres a-mé-ri-caines!!!
Comme disent les journalistes, si les frontières bloquent les hommes, les marchandises quand à elles circulent sans difficulté. Ah non, pardon, ils parlaient d'art...
http://www.ledevoir.com/2009/03/30/242659.html
Amelia Pelaez, Mujeres, 1958
Rafael Zarza, El gran Fascista, 1973
Il faudrait pouvoir détailler cette toile, la "découverte" des Amériques tout en haut, et le massacre des Indiens, le commerce des esclaves, les guerres d'indépendance, les soulèvements, chaque centimètre est recouverte d'un événement sanglant. Esta es la historia...
Thomas Sanchez, La relacion, 1988Une ile gigogne à sa façon
Marcelo Pogolotti, El intellectual, 1937
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